Traité de Wyvernologie : Semaine 11
Posté par Ike le 2 décembre 2013 - Catégories: Communauté
Bienvenue à tous dans ce onzième traité de Wyvernologie ! Cette semaine nous allons parler des interactions entre les chasseurs et les Herbivores.
Comme dans tout écosystème, certains animaux constituent la base de la chaîne alimentaire et servent à nourrir de nombreux animaux. Dans le cas de l’univers de Monster Hunter, les Herbivores jouent ce rôle. Ces derniers sont ont une importance cruciale pour les chasseurs et les monstres. Sans leur prolifération, de nombreux animaux et humains se retrouveraient sans carences alimentaires ou tout simplement sans moyen de se sustenter. Nous allons voir tout ça d’un peu plus près.
On peut trouver des Herbivores absolument partout, que ce soit dans les régions polaires, les montagnes ou encore les zones aquatiques. Par définition, les Herbivores sont des monstres de taille moyenne se nourrissant essentiellement de végétaux et possédant une force relativement faible. La plupart d’entre eux sont mangés par les monstres carnivores qui varient selon l’habitat. Bien que les différentes espèces d’Herbivores soient très différentes les unes des autres, les scientifiques les classent dans un même groupe. On distingue quand même trois sous-groupes :
– les cervidés (Kelbi, Erupe et Anteka)
– les Herbivores mammaliens (Popo, Mosswine et Burukku)
– les Herbivores reptiliens (Aptonoth, Apceros, Rhenoplos, Epioth et Slagtoth).
Les caractères des Herbivores sont très hétérogènes. Les petits Herbivores comme les Kelbis sont très chétifs donc très craintifs, et comptent essentiellement sur leur vitesse pour se soustraire au danger. Les Herbivores plus massifs et mieux armés comme les Rhenoplos, chargent tout danger potentiel vivant sur leur territoire, qu’importe sa taille. Les Herbivores agressifs, avec les Bullfangos, sont considérés comme les petits monstres les plus embêtants lors de la chasse de grands monstres. Les Herbivores sont connus pour leur instinct maternel très développé par rapport à d’autres monstres. Tous, sans exception élèvent et protègent leurs petits jusqu’à ce qu’ils soient assez grands pour se défendre par leurs propres moyens. Les Popos, les Burukkus et les Aptonoths vivent au sein d’immenses troupeaux pouvant réunir quelques fois plus de mille individus (surtout valable pour les Aptonoths). Ce regroupement massif permet de protéger les monstres jeunes, vieux, malades ou faibles, mais permet aussi d’assurer une véritable barrière de monstres faisant obstacle aux carnivores et pouvant s’avérer dangereuse, même pour un monstre assez puissant. D’autres monstres comme les Slagtoths, cachent leurs petits la journée dans des endroits peu accessibles dans le but de les protéger. Les parents Apceros et Rhenoplos feront tout leur possible pour protéger leurs œufs, quitte à les détruire par eux-mêmes. Les Herbivores effectuent souvent des migrations annuelles dans le but de trouver de la nourriture. Les Antekas redescendent à un niveau où la nourriture est plus abondante, et les Epioths voyagent vers mai-juin vers les eaux profondes pour se reproduire et profiter du foisonnement de plancton.
Les Herbivores sont très développés socialement et sont souvent sous la domination d’un chef de tribu. Le cas le plus frappant est celui des Kelbis. A la saison des amours, les femelles s’accouplent toutes avec le mâle alpha appelé « Kelbidrome ». Ce dernier se reconnaît grâce au développement poussé de ses cornes lors de cette période. Lorsque l’animal se trouve dans ce stade là, il attaquera tout intrus avec férocité. A la fin des amours, le Kelbidrome devra choisir une femelle qui deviendra la femelle alpha pour une année. Une même femelle peut être choisie plusieurs fois, et se reconnaît également à ses cornes lors de la période d’accouplement. Pour devenir mâle alpha, il faut obligatoirement attendre la mort du chef précédent. Lorsque cela arrive, la femelle alpha choisit le prochain candidat, et même après cela le nouveau chef du troupeau restera inférieur à la femelle jusqu’à la mort de cette dernière. Chez les Aptonoths, c’est l’individu le plus âgé qui commande. Chez ces animaux comme chez les Sauropodes, un individu ne s’arrête de grandir qu’à sa mort. Plus un Aptonoth est grand, plus il est vieux et sage, et mieux il est apte à commander un troupeau. Le chef du troupeau peut être soit un mâle, soit une femelle. Chez les autres Herbivores, les moyens pour choisir un chef varient. Les Epioths, les Burukkus, les Mosswines et les Slagtoths n’en ont pas, les Rhenoplos s’affontent lors de sanglants combats pour décider du mâle dominant (idem pour les Apceros), et les Erupes et Antekas suivent instinctivement l’individu le plus apte à survivre.
Les Herbivores ont tous différentes adaptions biologiques : les monstres vivant dans les zones polaires ont développé des cornes ou des défenses pour trouver leur nourriture dans la neige et sont protégés par une épaisse fourrure isolante et une couche de graisse ; les Rhenoplos et les Apceros, vivant dans les régions désertiques et volcaniques, se sont recouverts au fur et à mesure de leur évolution d’une carapace dure et protectrice, sont très territoriaux et bien armés contre les monstres et la chaleur ; les Slagtoths possèdent une peau moite et toujours humidifiée à l’aide de glandes secrétant un mucus poisseux, l’oxygène de l’air ne pouvant passer à travers une peau humide, et sont amphibies ; les Epioths étaient au départ des animaux terrestres et ont vu leurs pattes se transformer en palettes natatoires et leur corps s’allonger pour vivre en milieux aqueux ; les Kelbis et les Erupes possèdent des pattes fines permettant une meilleur répartition du poids du corps, et ainsi une meilleur vitesse et une meilleure prise sur les endroits escarpés ; les Mosswines, dû à leur mode de vie lent, vivent en symbiose avec des champignons parasites microscopiques qui poussent sur leur peau, leur permettant de se fondre dans un environnement tropical et à se nourrir en cas de pénurie de nourriture.
Les humains ont su tirer le meilleur profit de ce type de monstre. Ils utilisent absolument tout : leurs os, leur peau, leurs écailles ou leur carapace, leur sang, leur chair, leur griffes et leurs dents, leurs organes, leurs cornes… Ils ont même réussi à en apprivoiser. Les animaux d’instinct grégaire sont les plus faciles à domestiquer, le monstre le plus emblématique de ce cas étant l’Aptonoth. Très prolifique (13 œufs tous les six mois), l’Aptonoth est élevé pour sa chair succulente, ses os solides et son cuir souple et résistant, servant à forger des armes pour les jeunes chasseurs inexpérimentés. Les Popos sont également domestiqués dans les régions froides où leur fourrure et leur viande chaude servent à la fabrication de tenues résistantes au froid et à l’alimentation. Leurs langues sont aussi très savoureuses, surtout relevées avec de la sauce piquante et assaisonnés d’un peu d’herbe des montagnes. Leur sang est également consommé par les personnes souffrant de maux de tête, d’engelures ou de dysfonctions érectiles. Le lait des Popos est de couleur rose et est très nourrissant (environ deux fois plus que du lait de yack). Certaines tribus du désert élèvent des Rhenoplos comme monture, mais ce cas est très rare, les Rhenoplos étant des animaux sauvages et farouches. En tuer un à mains nues est un exploit et un rite de passage à l’âge adulte pour quelques peuples. Les Gargwas sont très utilisés par les habitants de Yukumo à cause de leur viande et de leurs œufs délicieux, mais aussi pour leurs plumes servant comme décoration ornementale. Les Herbivores ne servent pas qu’à la satisfaction de besoins primaires. Les humains utilisent ces derniers pour le transport de nombreux matériaux. Un Aptonoth adulte en pleine forme est capable de transporter une charge de plus d’une tonne, si il marche à un rythme soutenu et régulier. Le seul inconvénient à ce système est que leurs d’excursions dans des zones hors-chasses, les Herbivores pourront facilement prendre la fuite dès l’arrivée d’un prédateur. Les fermiers élèvent souvent des Herbivores destinés à être mangés ou à transporter des marchandises. Comme cette pratique se maintiens à chaque fois à une région bien définie, l’élevage intensif n’est pas pratiqué et les espèces ne sont pas chassées jusqu’à l’extinction. Toutefois lorsque le cycle de population des Herbivores atteint un niveau trop élevé, une régulation des populations est organisée, et les chasseurs et autres personnes peuvent tuer un nombre réglementé d’animaux.
Les Herbivores constituent une source de nourriture vitale pour des monstres exclusivement carnivores et voraces comme le Deviljho et l’Abiorugu, mais aussi un moyen de nutrition rapide pour les chasseurs partant en chasse et ayant oublié des rations.
Le point délire :
Langue de Popo aux herbes des montagnes, sauce piquante
Temps de préparation : 30 minutes
Temps de cuisson : 105 minutes
Ingrédients (pour 6 personnes) :
– 1 langue de 1,5 kg
– 20 cl de vinaigre de vin sacré
– 1 oignon de jungle piqué de 3 clous de girofle
– 200 g de riz des neiges (pour le goût)
– 1 branche de thym
– 5 feuilles de laurier
– sel
– 50 g de beurre de Popo
– 1 oignon tacheté émincé
– 3 cuillères de farine
– 100 g de carottes épicées
– 1 cuillère d’herbe des montagnes coupée très finement
Préparation de la recette :
Faire tremper la langue toute une nuit dans un récipient rempli d’eau pour la dégorger.
Dans une marmite, mettre la langue, couvrir d’eau, ajouter la moitié du vinaigre. Faire bouillir pendant 15 min. Egoutter.
Pendant ce temps, faire bouillir de l’eau. Remettre la langue dans la marmite, y verser l’eau bouillante, le reste du vinaigre, 1 oignon de jungle piqué de 3 clous de girofle, les 200 g de riz des neiges, le thym, le laurier, le sel et le poivre.
Laisser cuire 1h30 à partir de l’ébullition.
Retirer la langue de la marmite et ôter la peau, garder le bouillon.
Sauce : faire fondre le beurre de Popo dans une grande casserole, ajouter un oignon tacheté émincé et la farine.
Puis ajouter petit à petit environ 1 l de bouillon de cuisson, 1 cuillère d’herbe des montagnes, pour le goût relevé et la couleur. Goûter la sauce.
Ajouter du sel et du poivre si besoin est.
Couper les cornichons en rondelles.
Dans un plan, déposer la langue coupée en tranches, déposer les cornichons et napper le tout de sauce.
Bon appétit.
Si vous avez des hypothèses à formuler ou des corrections à ajouter n’hésitez pas à poster un commentaire.
5 commentaires
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2 décembre 2013 à 16 h 29 min
Je me demande si je ne vait pas me lancer dans une rubrique sur la cuisine,il faudrait que je fasse un essai.
3 décembre 2013 à 2 h 16 min
Une dernière image… étonnante ! 🙂
3 décembre 2013 à 18 h 47 min
Excellent traité encore une fois, un plaisir à lire et le point cuisine à la fin c’est juste excellent 😀
juste deux petits trucs a corriger : « de nombreux animaux et humains se retrouveraient AVEC des carences alimentaires » la carence étant un manque^^! et aussi la peau des amphibiens leur permet justement les échanges gazeux cutanés et non l’inverse!
merci encore, c’est du bon boulot 🙂
5 décembre 2013 à 15 h 27 min
Comment le Mosswine mange ses moisissures :hap: ?
8 décembre 2013 à 17 h 02 min
Article très bien rédigé. Beaucoup d’informations importantes et anecdotiques. Continue c’est de l’excellent boulot ! ^^