Traité de Wyvernologie : Spécial Noël (deuxième partie)
Posté par Ike le 25 décembre 2013 - Catégories: Communauté
Voici sans plus attendre la suite du traité spécial Noël sur les zones enneigées de l’univers de Monster Hunter. Faisons un petit aparté sur un endroit très reclus et dont peu de chasseurs connaissent l’existence :
La Zone polaire :
Cette zone se limite à une immense caverne de glace aux formations géologiques extraordinaires (geysers, formations sculpturales de glace, stalactites et stalagmites énormes, …), se situant près de la Mer gelée. C’est le seul endroit connu sur le Nouveau Continent, où l’énorme Ukanlos peut être combattu. Cette cave aux proportions gigantesques constitue un refuge idéal pour le Dieu des neiges. Pas grand chose d’autres à dire, à part que la Guilde envoie des chasseurs chasser l’Ukanlos lorsque l’activité de ce monstre met en danger la biodiversité environnante et les activités humaines, comme le commerce par bateau. Vous pourrez toutefois admirer de superbes aurores boréales lors du combat.
Voyons maintenant une région investie depuis pas par les chasseurs de la Guilde :
La Mer gelée :
La Mer gelée désigne une portion de l’Océan situé au Nord du Nouveau Continent. C’est une étendue d’environ un million de kilomètres carrés située à l’Est de la Toundra, connue pour la froideur extrême de ses eaux à cause de deux courants froids se croisant à cet endroit. Ce phénomène a rendu les eaux tumultueuses et violentes, créant de véritables tourbillons sous-marins à certains endroits et amenant régulièrement des tempêtes sur la côte. Les zones pélagiques et côtières à l’immense baie de la Mer gelée sont recouvertes de glace et forment des plages et des falaises glacées. Au fur et à mesure des millénaires, suite à l’ère glaciaire, de nombreuses espèces habituées aux climats froids ont pris possession des lieux et peuplent de nos jours les eaux et les terres de la Mer gelée. Le phénomène de glaciation des zones terrestres s’étend sur une centaine de kilomètres au delà de l’océan, formant un environnement assez vaste et riche en nourriture pour les espèces s’y étant adaptées. C’est un climat dit arctique, là où les glaciers rencontrent la mer « polaire ». Mais ce n’est pas la banquise, contrairement à une autre région qui nous verrons après. Etant une zone côtière, l’érosion a creusé des cavernes assez vastes à travers les roches du Continent. De nombreuses espèces natives de l’Ancien Continent s’y sont installées il y a plusieurs millions d’années. Celles-ci se rencontrent dans la zone de la Mer gelée et pas dans la zone de la Toundra (bien que les deux zones soit éloignées de 2000 kilomètres seulement) car, cette première étant déjà un environnement polaire plus proche de l’Ancien Continent que la Toundra, les monstres sont restés dans cette zone et ne sont pas partis plus loin. La seule exception étant celle du Tigrex, qui, infatigable nomade, migre parfois vers la Toundra pour se nourrir, connaissant par instinct l’existence de cette zone. Ainsi des espèces « anciennes » comme le Khezu et son homologue rouge, le Kushala Daora et le Tigrex ont élu domicile dans la Mer polaire. Ce phénomène est surtout valable pour les espèces volantes ou aquatiques, qui ont pu il y a des millions d’années voyager jusqu’ici. D’autres monstres migrateurs ou vagabonds natifs du Nouveau Continent vivent aussi en ces lieux. Ne vous étonnez donc pas de tomber nez à nez avec un Deviljho, un Zinogre Stygien ou un Lagombi.
L’unique espèce endémique à cet endroit pour le moment est le monstrueux Zaboazagiru, ainsi que sa gente enfantine, le Sukuagiru. Ces deux monstres sont des poissons cartilagineux s’apparentant à l’ordre des Gobiidés. Ils sont comme ces derniers des poissons « amphibiens » capables de survivre provisoirement sur la terre ferme. Ils se sont adaptés à la vie sous-marine dans cette région froide et sont au sommet de la chaîne alimentaire des côtes de la Mer gelée. Ils ont développé plusieurs mécanismes de défense pour survivre à ce rude environnement. Comme les monstres se trouvant sur terre sont pour la plupart plus forts qu’eux, les jeunes Sukuagirus grandissent incroyablement rapidement et sont capables, en mangeant une quantité astronomique de viande, d’atteindre leur taille adulte en moins d’un mois. Arrivés à l’âge adulte, ils développent un organe secrétant un fluide gelant à l’air libre et formant une épaisse carapace de glace, les protégeant, mettant en pièce et anesthésiant les poissons et autres proies lors de la chasse. Ce sont des animaux amphibies qui, lorsqu’ils doivent aller sur terre, emmagasinent une grosse quantité d’air et d’eau pour pouvoir, en cas de danger, s’enfler et tripler de volume. Ce mécanisme de défense intimide les adversaires et donne moins de prises possibles. Mais ils doivent aussi s’adapter à l’eau glacée. Les poissons sont très exposés au risque de gel, car, si leurs liquides physiologiques gèlent normalement à -0,8°C, l’eau de la mer polaire est souvent légèrement plus froide. Pour palier à ce problème, le Zaboazagiru et sa progéniture ont un sang contenant des protéines qui abaissent leur point de congélation. Ils peuvent aussi transpercer la couche de glace se formant sur l’eau de mer, si celle-ci n’est pas trop épaisse. Ils sont friands de grenouilles. Les grottes de cette zone comportent de nombreuses failles et de nombreuses formations géologiques (stalactites, colonnes de roche, …). Comme dans les autres zones polaires, nombre de minéraux et de pierres uniques peuvent être minés. Les monstres se sont donc adaptés à une région froide, abrupte et recouverte d’eau. Les herbivores y sont très peu nombreux, ceci dû au nombre quasi inexistant de végétaux. Les prédateurs, comme le Tigrex, se servent de comment la Mer gelée est façonnée pour pouvoir tendre des embuscades à leur proie depuis les hauteurs, mais aussi pour les précipiter dans des ravins et ainsi en tuer un grand nombre après les avoir poursuivi. Dans tous les cas la Guilde est à l’affut de la découverte de nouvelles espèces ou d’espèces anciennement découvertes mais vivant dans la Mer gelée.
Finalement, voyons une région semblable à la Mer gelée mais exclusive aux chasseurs de la région de Frontier dans l’Ancien Continent :
La Mer polaire :
Portion d’océan située au Nord de l’Ancien Continent et à l’Ouest des Montagnes enneigées, la Mer polaire est un lieu de résidence pour quelques rares espèces très adaptées à la vie dans l’eau glacée et sur la banquise. Elle est majoritairement constituée d’eau dont la température est inférieure à 0°C, ceci dû à la rencontre entre un courant froid majeur et un courant froid mineur. Les seules parties émergées de cette région sont les icebergs et la banquise. La majeure partie de la faune est aquatique : poissons, invertébrés sous-marins, cétacés, plancton vivent en abondance dans ces eaux froides. Cette mer est une des plus riches au monde d’un point de vue biologique. Si le nombre d’espèces différentes est faible, elles se trouvent souvent en quantité considérable, notamment pour le krill et les collemboles : certains bancs peuvent dépasser plus de 10 millions de tonnes (véridique) ! La Guilde a recensé pour le moment uniquement six espèces terrestres, ce qui est infime. En été, la température dépasse 0°C, mais sinon elle lui est inférieur tout le reste de l’année. C’est l’endroit le plus froid connu jusqu’à présent dans l’univers de Monster Hunter. Bien que la Mer polaire soit toujours froide, elle conserve une température minimale d’environ -2°C ; en dessous de ce seuil, la Mer gèle. De ce fait, la Mer est relativement chaude comparée à la partie émergée. Les glaciers et les caves sculptées dans la glace sont nombreux sur la banquise. Mais attention, les amas de neige recouvrant certaines failles sur le plafond des grottes provoque de temps à autre des avalanches pouvant être très ennuyeuses lors de la chasse d’un monstre. Des minéraux uniques peuvent être recueillis là bas, ceci dû au fait que les conditions extrêmes de refroidissement et de temps passé à l’air libre ont crée et façonné des cristaux et des pierres spectaculaires. Des plantes, des champignons et des poissons endémiques peuvent aussi être récoltés. Parmi eux, on peut trouver les fleurs de glace, Asterales cousines des edelweiss poussant dans les failles et survivant grâce à la pellicule de glace qui la recouvre. Elle survit en étant dans un état second, léthargique, tandis que ses sépales recueillent l’eau fondue pour nourrir la fleur. Algues et lichens poussent sur des roches dénudées dans des parties du littoral de la Mer polaire, appelée Péninsule polaire. C’est le seul endroit où les plantes peuvent pousser et où les animaux peuvent vivre sans s’éloigner trop des terres. Parmi les nombreux poissons vivant dans ces eaux polaires, le thon rouge et le requin marteau sont les plus durs à pêcher, mais les plus savoureux. A l’intérieur des icebergs, les cavernes creusées dans la glace (en dessous du niveau de l’océan) abritent les colonies de Pokaras et les hordes de Giapreys, qui parcourent chaque année la banquise, en hiver, pour se nourrir des jeunes Pokas.
Les Pokaras sont des pinnipèdes de la classe des Léviathans vivant dans la Mer polaire. Ce sont les seuls Léviathans mammaliens connus. Ils se nourrissent abondamment de poisson et de krill dont la chasse occupe la majeure partie de leur quotidien. Ce sont toutefois des monstres très agressifs et pouvant s’avérer dangereux lorsqu’ils sont nombreux. Ils sont dirigés par un mâle alpha, le Pokaradon, adversaire extrêmement puissant et pouvant surprendre les chasseurs ne l’ayant jamais affronté par ses attaques rapides et uniques en leur genre. Leurs bébés, les Pokas, possèdent une épaisse fourrure blanche et se réchauffent en se regroupant ensemble, tandis que les adultes ont une fourrure plus fine et une isolation supplémentaire se présentant sous la forme d’une graisse sous-cutanée jaunâtre. Celle-ci peut atteindre une épaisseur de 30 centimètres et est un isolant si efficace que les Pokaras semblent froids au toucher, même lorsque leur température interne dépasse 38°C. Cette couche est particulièrement utile en mer, car l’eau entraîne une déperdition de chaleur vingt-cinq fois plus rapide qu’à l’air libre. Elle leur sert également de réserve de nourriture en cas de pénurie. Les Pokaras creusent des trous dans la glace pour pouvoir se ravitailler en oxygène ou se rassemblent dans des polynyes, des zones où le vent et les courants empêchent la formation de glace sur l’eau. Mais de nombreux dangers les attendent à la surface. Il y a tout d’abord le Giaorugu, un terrible Wyvern brutal qui, au lieu de produire du feu comme son cousin, possède un organe produisant un liquide gélifiant (plus de détails dans un autre traité à venir) lui permettant de cracher une brume de glace mais aussi « d’endormir » ses proies en gelant leur système nerveux, grâce à ses crocs reliés à l’organe. Sa queue, munie d’excroissances de lamelles de peau, peut se recouvrir d’une épaisse gaine de glace pour ainsi délivrer des coups puissants à ses adversaires. C’est un vagabond solitaire, passant son temps à parcourir la banquise pour trouver de quoi se sustenter. Il y a ensuite l’Anorupatisu, un Wyvern volant proche à la fois de ceux-ci et des Wyverns nageurs. Il a développé des ailes pour pouvoir parcourir de grandes distances en un minimum de temps, mais il a toutefois gardé certains attributs des Wyverns nageurs. Il peut nager sous l’eau à grande vitesse grâce à sa queue natatoire et à sa nageoire dorsale, et sa face assez épaisse munie d’un rostre aérodynamique le rapproche des Lavasioths et autres. Il possède un longuos lui permettant de produire l’élément dragon, qu’il mêle à sa poche de gel. C’est le plus grand prédateur de la Mer polaire ; il est au sommet de la chaîne alimentaire marine et terrestre. La Mer polaire est donc un endroit unique en son genre où les chasseurs peuvent combattre des espèces aux adaptations uniques. Et si vous ouvrez bien l’œil, vous aurez peut être la chance de trouver un crâne de Lao Shan Lung prisonnier de la glace.
Pour conclure, les espaces glacés de l’Univers de Monster Hunter sont des endroits magnifiques et uniques en leur genre. Ils renferment des monstres adaptés à un environnement dur et glacial, faisant d’eux les zones privilégiées de chasse de nombreux chasseurs.
Je vous souhaite à tous un joyeux Noël et une bonne chasse pour la nouvelle année !
8 commentaires
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26 décembre 2013 à 0 h 06 min
Vous saviez qu’un Kangaroo c’est juste une petite fusion d’un Deviljho et d’un daim? (un Anteka peut-être?)
26 décembre 2013 à 14 h 45 min
Superbe article ! C’est une bonne idée d’avoir pris ces 3 zones polaires pour cette deuxième partie. J’adore la Mer de gelée d’MH4 mais encore plus la Mer polaire de Frontier, ce sont vraiment de belles zones.
Et vu mon amour pour le Pokaradon, j’y ai passé beaucoup de temps 😛
26 décembre 2013 à 18 h 22 min
« Et vu mon amour pour le Pokaradon »
O.O Ranges moi cette lance de Kirin tout de suite !
28 décembre 2013 à 14 h 06 min
Salut Ike !
J’ai lu tes traités de wivernologie depuis le premier (même si j’ai dût en rater un ou deux) et j’ai beaucoup aimé !
La façon dont tu rédiges tout ça, dont tu essaies de prouver certains faits de l’univers Monster Hunter par des démarches scientifiques, vraiment bien ! :p
Je laisse quelques idées ici si tu n’y a pas pensé comme « Comment l’Alatreon fait t’il pour changer d’éléments à plusieurs reprises aussi souvent qu’il le souhaite » ou encore expliquer le faite de la présence de link dans monster hunter du genre que l’Univers de Monster Hunter est plus ou moins proche du royaume d’Hyrule, je sais pas moi. o/
Bref, bonne continuation ! 😉
30 décembre 2013 à 20 h 22 min
Salut tout le monde !
Voici une pétition ici pour MHO :
http://www.jeuxvideo.com/forums/1-30784-20030-2-0-1-0-petition-a-signer-europeenne.htm
31 décembre 2013 à 15 h 11 min
Bel article, bravo! Dis Ike, au prochain traité de wyvernologie, tu pourrais parler de Zaboazagiru? Ce monstre m’intrigue…
31 décembre 2013 à 20 h 10 min
Dans deux semaines peut être 🙂
Pour aujourd’hui c’est trop tard, j’ai fait un deuxième traité double (spécial Nouvel An).
1 janvier 2014 à 21 h 20 min
Ok merci, c’est super sympa de ta part!